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Préparez-vous pour avoir des discussions fructueuses

Préparez-vous pour avoir des discussions fructueuses

Avant d’amorcer une conversation réfléchie avec vos pré-ados et ados sur les drogues, vous devriez vous préparer. Voici des outils efficaces qui vous aideront à vous préparer pour une conversation avec votre fils ou votre fille au sujet de la consommation de cannabis et d’autres substances.

Adoptez le bon état d’esprit.

Mettez-vous dans la peau de votre adolescent.
Par exemple, envisagez la manière dont vous, vous préféreriez que l’on vous aborde au moment de parler d’un sujet difficile. Il peut être utile de penser à la manière dont vous vous sentiez quand vous étiez un adolescent

Gardez l’esprit ouvert.
Si vous voulez avoir une conversation productive avec votre adolescent, vous devez garder en mémoire que lorsqu’un enfant se sent jugé ou blâmé, il est moins susceptible d’être réceptif à votre message. Nous suggérons que, afin d’obtenir les meilleurs résultats pour vous et votre adolescent, vous essayiez de conserver une position d’objectivité et d’ouverture. Nous comprenons que cela est difficile et puisse nécessiter une certaine pratique.

Énoncez clairement vos buts.
Déterminez ce que vous espérez atteindre tout en tenant compte que vos buts doivent tenir compte de l’âge de votre enfant. Vos objectifs devraient varier si votre jeune est un pré-ado plutôt qu’un ado ou encore un jeune en âge légal de consommer du cannabis. Il est préférable d’établir des sujets de discussion de concert avec votre pré-ado ou ado. Le concept d’un échange productif est de travailler ensemble parent et enfant pour atteindre des objectifs communs.

Certains objectifs pourraient être:

  • Amorcer une conversation continue sur la consommation de substances avec votre adolescent;
  • Évaluer comment votre ado se sent au sujet du cannabis en général;
  • Avoir un aperçu des pressions auxquelles il fait face de la part de camarades et trouver ensemble des façons faire face;
  • Communiquer votre inquiétude avec empathie tout en proposant votre aide.

Soyez calme et détendu.
Si vous approchez votre adolescent avec colère ou panique, vous aurez plus de difficulté à atteindre vos objectifs. Si vous ressentez de l’anxiété à l’idée d’avoir une conversation avec votre adolescent, faites quelque chose qui vous aidera à vous détendre (allez marcher, appelez un ami, méditez).

Soyez honnête en ce qui a trait à votre propre consommation de substances.  Il se peut que votre jeune vous ait vu boire de l’alcool ou consommer du cannabis et en conclut que c’est une bonne façon  de faire face au stress et à l’anxiété.  Parlez avec eux de mécanismes d’adaptation autres et plus sains pour la santé en général.

Soyez positif.
Si vous abordez la situation avec honte, colère, des tactiques alarmistes ou en exprimant votre déception, vos efforts seront contre-productifs. Faites plutôt preuve d’attention, de curiosité, de respect et de compréhension.

Assurez-vous de ne pas sermonner votre jeune.  
Un sermon peut inciter votre jeune à se replier sur lui-même, se fâcher ou pire, complètement se fermer. Si vous approchez votre jeune avec des mots négatifs de désapprobation, de déception ou de honte, cela sera perçu comme une tactique d’intimidation ou de peur. Optez plutôt de l’encourager à participer à un dialogue respectueux qui tient compte de son point de vue et qui d’emblée sera beaucoup plus efficace tout en ayant des répercussions positives sur les prochaines discussions.

Trouvez un milieu confortable.
L’annonce de la tenue d’une réunion formelle comme «Nous devons parler après le souper » sera habituellement mal reçue, tandis qu’une approche plus spontanée et informelle contribuera à réduire son anxiété et, peut-être, le vôtre. Cela veut peut-être dire d’aller marcher avec votre adolescent ou de vous asseoir dans la cour ou dans le parc. Recherchez un endroit qui contribue à apaiser un sentiment d’oppression, sans apporter trop de distraction.

Soyez conscients du langage corporel.
Si votre adolescent est assis, vous voulez également l’être. S’il est debout, demandez-lui de s’asseoir avec vous. Assurez-vous de ne pas pointer du doigt ni d’avoir les bras croisés; ce sont des gestes fermés, tandis que des jambes décroisées et une posture détendue sont des gestes d’ouverture.

Si la conversation s’anime, il est sage de demander à faire une pause ou d’arrêter.  Vous pouvez exprimer vos propres sentiments et dire « je pense que ce serait bien d’arrêter pour le moment.  Si tu le veux bien, nous pourrions reprendre demain une fois que nous aurons eu l’occasion de nous calmer et de réfléchir à ce qui a été dit. Je ne veux pas avoir des propos blessants ou hors contexte. »

Vous vous demandez encore comment et quoi dire?

Faites un jeu de rôle avec votre conjoint (e) ou un proche en vous pratiquant à avoir une conversation avec votre enfant. Il se peut que vous deviez vous y prendre à quelques reprises, mais vous y arriverez.  Après quelques pratiques, vous trouverez les mots justes et le ton à adopter.  Vous prendrez confiance en vous, et réaliserez que ce n’est pas aussi difficile que cela peut paraître à prime abord.

Consultez tout premier lieu certains dialogues suggérés.

Voici certains points additionnels que vous devriez garder à l’esprit lorsque vous parlez avec vos enfants :

  • Dites à votre jeune que vous l’aimez, et que vous vous inquiétez du fait qu’il/elle peut se faire du tort en consommant des drogues ou de l’alcool;
  • vous comprenez que consommer des drogues peut sembler être la chose è faire, mais consommer des substances peut avoir des conséquences sérieuses sur leur santé mentale et physique;
  • vous vous inquiétez pour eux quand ils consomment des substances;
  • vous êtes toujours là prêt à les écouter;
  • vous voulez les aider à trouver des solutions;
  • vous leur dites ce que vous ferez pour les aider.

Parler avec vos jeunes enfants de la consommation de substances n’est pas l’affaire d’une seule fois.  Sachez que vous devrez avoir ces conversations à de nombreuses reprises.

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